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Accueil » Livre blanc » Avis d’experts » Avis d’entrepreneurs : Elie Liberman
Elie Liberman : « Avant même de parler de gestion de projet, parlons de ce challenge qui est forcément multidimensionnel. Il est concurrentiel avec la pression qui pousse les entreprises à mettre sur le marché de nouvelles offres ou à améliorer les offres existantes, avec la pression capitalistique qui demande toujours plus de résultats, et enfin avec celle de l’organisation qui est intimement liée à l’efficacité globale des processus de l’entreprise. La gestion de projet est la clé pour réussir à intégrer toutes ces dimensions et d’en garantir la cohérence. Car sans cohérence peut de chance que le «système» soit efficace et fournisse le retour sur investissement attendu ».
Peu de place à l’improvisation, donc !
Elie Liberman : « Au risque de vous surprendre, oui et non ! En fait, dans certains cas il y a un vrai paradoxe dans la gestion de projet. D’une part, elle permet de cadrer les processus, l’organisation et les ressources ; d’autre part, certains processus doivent rester fluides et pas trop rigides. C’est souvent le cas quand on parle de gestion de relation client, par exemple.
Bien entendu, en théorie le côté structurant de la gestion de projet n’est pas à opposer à la fluidité, mais force est de constater que dans bien des cas la tentation des équipes projet à vouloir tout normaliser est forte.
Un peu d’improvisation peut donc être nécessaire pour gérer l’inattendu ! Ce n’est pas pour cela que l’on sort de la gestion de projet. Au contraire, les équipes doivent parfaitement connaitre les composantes du projet et être formées à la manière dont on intègre les éléments survenus à l’improviste ».
Le manager est l’interface principale de son équipe. L’externalisation des ressources transforme le paysage du management et collaborer ensemble ne signifie plus collaborer au même endroit. Selon vous, comment améliorer la collaboration alors que les distances géographiques entre membres d’équipe grandissent ?
Elie Liberman : « Depuis que la gestion en mode projet est apparue, il est vrai que les projets 100% en interne et 100% avec des ressources localisées sont devenus rares ! Ce n’est d’ailleurs pas l’esprit de ce mode de gestion. La gestion de projet est justement faite pour intégrer des
ressources de divers horizons autour d’un objectif commun. Le succès d’un projet est sans doute beaucoup plus dans la phase amont du cadrage des objectifs, que dans la géographie des intervenants. Car pour ce dernier point, les outils technologiques viennent en aide aux membres de l’équipe ».
Selon vous, la gestion de projet en ligne permet-elle une meilleure collaboration avec clients et prestataires ?
Elie Liberman : « Incontestablement ! Outre le côté mise à jour instantanée de la gestion en ligne, c’est surtout sur le partage d’une vue commune à l’ensemble des
participants que l’avantage est le plus flagrant. On a tous vécu des « ratés » de version de document ou une information clé non diffusée. Bien entendu, pour faire vivre l’écosystème du projet, il n’y a pas que les fonctions « classiques » de ces outils qui peuvent contribuer à son succès. Il faut penser plus large. Imaginer par exemple d’utiliser de la messagerie instantanée, un réseau social intra-entreprise, un forum ouvert à des intervenants à la périphérie du projet, etc ».
Avez-vous d’autres facteurs clés de succès à partager ?
Elie Liberman : « Le premier est la « règle du 0,8 au cube » ! Pour faire simple, c’est la règle qui veut que si vous avez défini 80% des objectifs et impacts du projet, c’est bien ! Si les équipes ont intégré 80% de ce qu’il ont a faire, c’est bien ! Et si 80% de ce qui est prévu est réalisé comme il faut, c’est très bien ! Sauf que 0,8 x 0,8 x 0,8 c’est 0,512 ! En d’autres termes, vous êtes à ma moitié du chemin. Le succès du projet dépend donc de la capacité de son manager à pousser à 100% chaque ressource du projet et ce à chaque étape.
Le second est lié « aux points de contact ». De nombreux échecs sont dus au fonctionnement en vase clos de certains projets. Pour garder le cap et être considéré comme un succès au bout du chemin, il est vital que le projet garde les points de contact avec le monde à l’extérieur du projet. En particulier, dans les phases de cadrage et de développement du projet. D’où l’utilisation d’outils favorisant la circulation de l’information, mais aussi de savoir-faire en terme de communication, de motivation, d’études client, etc. Un projet est souvent transversal, mais nécessite quasi toujours une réflexion à 360° ! ».
Je suis fondateur de MarketingCoach.fr, un réseau d’experts au sein duquel je mets mes 21 années d’expérience au service du marketing et la relation client.
Avec 16 projets de programmes de fidélisation à carte conçus et/ou gérés, les problématiques de fidélisation et de relation client, physique ou digitale, sont devenues une de mes spécialités.
Ce fut, par exemple le cas, en tant que fondateur de « Happy Days » le plus grand programme de fidélisation multi-partenaires de Belgique (un peu plus de 60% des ménages du pays), le lancement d’une des premières méga-bases consommateurs en Europe ou encore un projet de stimulation du réseau de revente d’Alcatel dans 114 pays.
Par ailleurs, dans le cadre académique, je suis chargé des cours de CRM et de marketing relationnel dans différentes universités ou écoles supérieures en France (CNAM, HEC Paris) et en Belgique (Solvay Business School).
Et enfin, je suis Administrateur de l’ADETEM, l’association nationale des professionnels du marketing.
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